En Belgique, un guide vient d’être publié par le Fonds pour la batellerie rhénane et intérieure (FRI) pour faire connaître toutes les mesures d’aide et de soutien aux entreprises de la filière fluviale dans le pays.
En Belgique, le Fonds pour la batellerie rhénane et intérieure (FRI) vient de publier un guide intitulé « La batellerie reprend sa place sur la scène économique » qui recense les « principales mesures d’aides auxquelles les entreprises de la filière fluviale peuvent faire appel de manière facile ».
Il s’agit d’aides qui peuvent être d’un niveau fédéral, régional (wallonnes, bruxelloises, flamandes) ou sectoriel et concernent aussi bien les entreprises de transports de marchandises que de passagers.
« En publiant ce guide, les partenaires sociaux souhaitent réinscrire la batellerie sur la scène économique et améliorer la réputation et l’attrait du métier pour lequel il y a une pénurie de main-d’œuvre comme c’est le cas dans de nombreux autres secteurs », précise le communiqué de presse.
Actuellement, en Belgique, le secteur « compte plus de 1000 travailleurs, répartis entre environ 200 entreprises : quelques grands acteurs comme Boluda (remorquage et services maritimes, NDLR) et De Waterbus (services de bateaux-bus, NDLR), mais en majorité de petites entreprises qui n’occupent que quelques travailleurs », précise le FRI. On comprend que le mot « batellerie » désigne les bateaux fluviaux « classiques » pour le transport de marchandises mais aussi toute la gamme de bateaux de transport de passagers (services de bac, transport « public » par des navettes-bus en zone urbaine, des promenades guidées en ville) mais aussi les services maritimes, ainsi que « le travail fluvial et de canaux ».